Humain qui tue, humain qui soigne

8 février 2019 | Science

Avec la forêt tropicale, les récifs coralliens représentent l’écosystème le plus riche au monde ! Ils abritent non seulement plus d’un quart de la biodiversité marine mais jouent également un rôle vital pour l’alimentation et l’économie locales et mondiales. Malheureusement, nous autres humains ne jouons pas la carte de gratitude. Pour comprendre et sensibiliser à la menace de tout un écosystème, 2018 a été déclarée 3e année internationale pour les récifs coralliens. Quelles leçons et quels espoirs en tirer ?

Les coraux sont des animaux marins invertébrés, dotés d’une bouche, d’un estomac et de tentacules pour capter leur nourriture. Les zooxanthelles, des micro-algues qui vivent sur leur squelette calcaire externe (le polypier), fournissent jusqu’à 90 % d’énergie à son hôte (sucre et oxygène) grâce à la photosynthèse. Coraux et xanthelles vivent en symbiose dans des zones océaniques pauvres en nutriments, souvent autour d’îles éloignées des continents. Si certains coraux peuvent vivre seuls (on parle de corail solitaire), la plupart vivent en colonies de plusieurs centaines d’individus. Les immenses structures calcaires créées par la croissance de leur squelette forment un habitat privilégié pour de très nombreuses espèces végétales et animales et offrent un abri pour les jeunes poissons qui vivent au large à l’âge adulte.

Les récifs coralliens longent plus de 150 000 kilomètres de côtes, dans les eaux méditerranéennes, pacifiques, atlantiques et indiennes. Le « Triangle de corail », situé au croisement de l’océan Pacifique et de l’océan Indien, au nord de l’Australie concentre à lui-seul plus de 35 % des récifs coralliens mondiaux et plus de 600 espèces de corail ! © Lauric Thiault

Plusieurs millions de personnes dépendent de cet écosystème : pour l’alimentation, pour la protection des côtes et des habitations aux abords desquelles les récifs forment des barrières naturelles contre les intempéries, pour les emplois liés à la pêche ou encore, pour l’économie du tourisme et des activités de loisir. © Alexis Rosenfeld

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