Des porcelaines aux portes du paradis
Depuis juin et jusqu’à mi-décembre, le musée de la compagnie des Indes de Lorient expose de superbes porcelaines de Chine, dont tout une statuaire animalière originaire du musée Guimet (Paris). Au XVIIe siècle, ces figurines attiraient les Européens pour leur exotisme, leur originalité et leur beauté colorée. Elles révèlent en réalité la fonction symbolique forte que les Chinois attribuaient aux animaux.
Êtes-vous plutôt sensible à l’air renfrogné de ce petit daim ou à sa valeur, liée à l’immortalité ? Quelle que soit leur portée symbolique ou esthétique, les représentations animalières savent séduire leur monde. Exemple avec l’exposition Des animaux et des hommes au musée de la compagnie des Indes de Lorient. « Nous avons une collection en propre de 400 porcelaines qui relève du service de table et de la toilette, des tasses et des sous-coupes, explique la conservatrice du musée, Brigitte Nicolas. Il nous manquait tout ce qui correspondait à des statuettes anthropomorphes ou zoomorphes. »
Le musée des arts asiatiques – Guimet de Paris a permis de récupérer des pièces pour compléter la collection. Parmi elles, les fameuses représentations d’animaux. « Ces statuettes ont été importées par les marins et officiers de la compagnie des Indes à titre personnel ou pour faire un petit commerce, ce qu’on appelle la « pacotille ». J’ai vraiment une appétence pour ces délicieuses statuettes zoomorphes et je comprends, 200 ans plus tard, le goût des Européens pour ces petites représentations et le fait de les collectionner. »
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