La fin du sac à viande ?

1 novembre 2018 | Société

Désormais, pour produire du cuir, plus besoin d’utiliser la peau des animaux. Une jeune marque de maroquinerie tricolore a choisi de concevoir ses sacs avec une matière textile non tissée, fabriquée à partir de feuilles d’ananas ! Convaincante, l’initiative éveille les consciences.

Tourner le dos aux matières animales. Plus précisément, la marque Camille a adopté le Piñatex, un « cuir d’ananas » obtenu à partir des chutes de ce fruit. La styliste Camille Vial, à l’origine d’une gamme de sacs en cuir végétal, a débuté sa carrière dans la grande distribution de prêt-à-porter en tant que consultante mais c’est en Inde qu’elle commence à imaginer ses premiers sacs et qu’elle lance sa propre marque (novembre 2015). Au début, la jeune femme s’approvisionne en cuir animal dans ce pays pour lequel elle se passionne. « Je me suis rapidement rendue compte que l’origine de ce cuir restait obscure : la vache étant un animal sacré en Inde, il fallait abattre des cheptels au Bangladesh au service de l’Inde, l’un des plus gros producteurs de sacs en cuir de vache au monde. » La styliste cherche alors une alternative et son enquête l’amène au Piñatex. La créatrice se dit « immédiatement convaincue » !

© J. Maentz 2017


© J. Maentz 2017

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