Quand les vaches soignent les troubles psychiques
L’Esat de Béthanie, en Normandie, emploie 80 travailleurs handicapés suivis en psychiatrie, pour des troubles du comportement ou de la déficience intellectuelle. Parmi les différentes activités de l’exploitation, l’élevage bovin est un atout pour reconstruire l’estime de soi et combler les carences affectives.
17h15, Pierre prépare la salle de traite du soir. D’ici quelques minutes, vaches normandes et Prim’Holstein vont rejoindre la ferme de Béthanie et commencer leur ballet bien rôdé. L’exploitation, située sur la commune de Picauville dans la Manche, compte 220 laitières, 30 vaches allaitantes de race Limousine et leurs veaux. À première vue, rien ne semble être différent d’une exploitation agricole moderne classique, et pourtant… Les bestiaux, arrivés tout droit des pâturages environnants, sont sous la conduite de Damien, Jason, Tanguy et Dylan et si autant de personnes s’affairent autour des vaches, c’est parce qu’ici la ferme est un Esat : un établissement et service d’aide par le travail.
Il vous reste 92 % de cet article à lire
Cet article est en effet réservé aux seuls abonnés
Déjà abonné ? Connectez-vous
Découvrez Esopelia
pour seulement 1 € le premier mois !
puis 4,90 €/mois sans engagement
Autres articles
Premier média en ligne consacré à la vie et à la culture animales
Découvrez Esopelia pour seulement 1 € le premier mois ! puis 4,90 €/mois sans engagement